allées Jean Jaurès
nos Champs Elysées à nous, toulousains, que les parisiens nous pardonnent !
comme je voudrais
que ces chaudes lumières
pénètrent mon coeur glacé
qui se meurt de ne pas trouver
le chemin de la vie promise
d'un bonheur, même éphémère
que jamais je ne connaîtrai
puisque tu t'es envolé
vers d'autres rivages pour t'y noyer
me laissant sur la route lasse
de traîner mon pas écorché
de courir à t'attendre
de sursauter à t'entendre
de souffrir à te comprendre
et de mourir de ton absence
pourtant j'ai cru
que ton coeur était sincère
que mes mains pouvaient t'atteindre
mes lèvres apaiser ton chagrin
mes caresses adoucir ce venin
qui court dans tes veines
et me détruit avec dédain ...
pourtant tu te noyes dans l'abîme
d'un passé que tu crois présent
car tu as peur de vivre
d'être heureux tu te défends...
nous sommes deux ...
l'amour est sans doute adulte
nous sommes des enfants ...